Kersauzon et son calmar géant
Rencontre insolite
Pêche miraculeuse
A la façon de Jules Vernes
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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Rencontre insolite  Up Page
Dans la nuit du 12 au 13 janvier 2003 (longitude 155°Est), au large de Gibraltar, un calmar géant s'est pris de passion pour le safran du maxi catamaran d'Olivier de Kersauzon.
Le céphalopode y est resté accroché durant près d'une heure. Le bateau d'Olivier de Kersauzon, qui tentait de battre le record du tour du monde à la voile en équipage, a été accroché dans l'Atlantique par un calamar géant à la latitude de Gibraltar, alors qu'il naviguait à une vitesse de 25 nœuds (près de 46km/h).
 
"Ça s'est produit dimanche soir vers 23 h 15. J'étais sur le pont, à la barre, et j'ai senti des vibrations anormales et fortes. J'ai d'abord cru que nous avions pris une longue ligne ou un filet mais le bateau a vraiment été ralenti.
Le module vibratoire augmentait et devenait très violent. Impossible d'identifier d'où cela venait. Avec des lampes, nous avons regardé à l'avant et à l'arrière. J'ai fait affaler le gennaker
(faire descendre la grand-voile) pour ralentir le bateau.
A ce moment-là, Didier Ragot, qui était descendu fouiller l'intérieur et regarder par la trappe devant le gouvernail, a vu deux bras de poulpe, à peu près de la taille de la section d'un bras d'un homme, qui enserraient le safran. Il est sûr de la taille car les deux bras violacés avec des tentacules, que j'ai pu voir après, cachaient les fences
(qui font 6 cm de large). J'ai d'abord crû que ceux-ci étaient arrachés.
Ça tirait très fort: le tube de jaumière
(le tube qui contient la mèche de safran) était déformé. Les vibrations étaient violentes même lorsque nous avons ralenti à 12-14 noeuds. Quand le bateau s'est arrêté à un moment donné, les tentacules se sont décrochées..." Ecouter Olivier de Kersauzon
 
Fiche technique de Geronimo
_Longueur: 34 mètres
_Largeur: 22 mètres
_Déplacement configuration course: 17 tonnes
_Hauteur à la flottaison: 42 mètres
_Grand-voile: 360 m2

Pêche miraculeuse  Up Page
Belle prise pour le chalutier néo-zélandais qui croisait en Mer de Ross, dans l’Antarctique. La bête mesure 5 mètres de long, pèse 150 kilos, et arbore des yeux gros comme des assiettes. Ce gigantesque calmar possède un bec corné comme les perroquets et des sortes de harpons tranchants au bout de ses tentacules. Il ne ferait pas bon se trouver dans le voisinage de pareille créature. Normalement ce type de calmar navigue en eaux profondes, entre 300 et 1.000 mètres. Ce spécimen était mort quand les pêcheurs l’ont attrapé, sur une plage de Tasmanie.
Le calmar est désormais entre les mains des biologistes (dont le biologiste américain Clyde Roper du muséum national de Nouvelle-Zélande) et de David Pemberton, responsable du département de zoologie du Tasmanian Museum, de Hobart. Il s’agit d’une femelle de l’espèce Mesonychoteuthis hamiltoni. Avant de finir sur le chalutier, ce décapode a été vu en train de déjeuner d’une légine, un poisson pouvant atteindre deux mètres de long.
Une hausse de 1% de la température de l'eau provoque un doublement de la taille des petits calamars, a déclaré George Jackson de l'Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies. Il a ajouté que ce calamar découvert en juillet 2002 illustrait ce phénomène.

A la façon de Jules Vernes  Up Page

Le réchauffement climatique pourrait expliquer la mort mystérieuse de nombreux calamars géants au large des côtes du nord de l'Espagne, au larges des Asturies selon le biologiste espagnol, Reuters Angel Guerra. Plus de quatre cadavres d'Architeuthis dux ont été retrouvés échoués récemment sur les plages asturiennes (nord de l'Espagne). Le dernier en date pesait 147 kg pour une longueur totale de 9 mètres (tentacules déployées) ! Une mission scientifique, le projet Kraken, s'est déployée sur zone pour tenter de filmer par 1000 mètres de fond ces fabuleux animaux, et de trouver l'explication de ces échouages.
Le calamar géant se maintient normalement à des profondeurs qui vont de 180 à 700 mètres. En raison du réchauffement de l'eau, expliquent les scientifiques, il remonterait à la surface et ne serait plus alors en mesure de redescendre, ce qui expliquerait qu'on le retrouve dans des eaux plus chaudes.
Un céphalopode appartenant à l'espèce "Architheuthis Dux" ou "calamar géant de l'Atlantique nord", considéré comme l'invertébré le plus grand du monde, a été repêché à 350 mètres de profondeur, à quelques 200 miles de Gijon. Il s'agirait de l'unique mâle, lequel sera conservé au musée des espèces sous-marine, propriété de Luis Laria, qui monta une expédition afin de tenter de filmer vivant l'architheuthis.
 
Le plus grand calamar officiellement enregistré fut retrouvé sur une plage de Terre Neuve en 1878 avec 16,5 m. de longueur, dont 10 pour les seuls tentacules, et des yeux de 46 cm de diamètre. Un spécimen comparable, le seul conservé à ce jour, fut pêché en 1896 Sur la côte de Floride. Plus récemment, les scientifiques ont relevé sur les flancs des cachalots des empreintes de ventouses dont le format assiette à soupe indique une taille de tentacules de 36 m. Ce qui implique une taille de 60 mètres!

Les références  Up Page
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Expédition espagnole
Université d'Aberdeen
Musée de la mer Biarritz
 
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Calmar géant au Pays basque
Un calmar géant de 7,20 mètres de long, pesant une bonne centaine de kilos et qui vivait dans les Asturies s'est échouée le 20 septembre 2001 sur la plage de Llanes (43°25 N 4°45 W). Angel Guerra, de l'institut de recherches marines de Vigo: "Depuis trois ans, nous avons trouvé 8 Architeuthis, comme celui-là, et 3 Tanigia deana, soit capturés par des chalutiers, entre 400 et 600 mètres de profondeur, soit, pour trois d'entre eux, échoués sur la plage. Ces trouvailles sont fréquentes depuis trois ans. Peut-être les derniers échouages sont-ils en relation avec ces sondages pétrolifères effectués aux Asturies qui créent des secousses sismiques artificielles par des explosions et des jets d'air comprimé. Mais ceci n'est qu'une hypothèse et non un fait scientifique vérifié."
Un autre calmar, de dix mètres de long celui-là, s'échouait à Garreiros, toujours aux Asturies.
Ces animaux se voient rarement et sont du genre cosmopolite : on en a trouvé en Nouvelle-Zélande, sur les côtes du Canada, en afrique du Sud, autour des Açores. Ils vivent entre 400 et 1200 mètres de profondeur.
"Nous ne savons pas non plus comment les mâles trouvent les femelles, où et à quelle période se produit la ponte, si ils vivent au fond ou s'ils sont pélagiques, s'ils possèdent des photophores avec lesquels ils produisent de la lumière. Nous savons que le métabolisme de ces animaux est protéinique et qu'une partie de l'ammoniaque produite par la combustion de ces protéines leur permet flotter sans effort. Ces espèces doivent se déplacer très rapidement, et contrairement aux Tarrigai, les Architheutis doivent se servir de leurs nageoires pour se diriger. Enfin, c'est ce que nous pensons." s'interroge Angel Guerra.