Dauphin & sonar
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
US Navy: coupable et responsable !
La Marine américaine veut utiliser dans l'océan des sonars qui émettent entre 100 et 1 000 Hz. A ces fréquences, les ondes parcourent de grandes distances et permettent de détecter des sous-marins qui, sinon, passeraient inaperçus.
Mais cette technologie pose un problème. Les ondes sont envoyées dans l'eau avec un niveau sonore de 235 décibels ! A titre de comparaison, un moteur d'avion ne dépasse pas les 120 décibels. Une telle intensité peut blesser, voire tuer, les mammifères marins (qui ont, pourtant, largement servi l'armée amércaine...).
Attirée par les capacités de ces animaux intelligents et dotés d'un sonar, la Marine américaine a commencé à utiliser ce mammifère au début des années 60 pour localiser les mines. Elle a ainsi eu recours aux dauphins pendant la guerre du Vietnam. A la fin des années 80, six dauphins de l'US Navy avaient également patrouillé dans le port de Manama au Bahreïn pour protéger les bâtiments de guerre américains. Ils ont également escorté des tankers koweïtiens dans les eaux dangereuses du Golfe.
Les vingts-cinq essais qui ont déjà eu lieu seraient responsables de la mort des baleines qui se sont échouées sur la côte de Grèce en 1998. Les tests ont déclenché à plusieurs reprises la séparation prématurée de dauphins et de leur progéniture.
Une dizaine d'associations de protection de la nature ont présenté ces arguments lors des auditions publiques du National Marine Fisheries Service (NMFS), en mai 2001.

Comprendre simplement  Up Page
Baleines échouées aux Bahamas: l'US Navy reconnaît
Pour la première fois, l'US Navy, la marine militaire américaine, a reconnu que l'emploi de ses sonars pouvait affecter la santé des baleines, dans un rapport publié fin décembre 2001 avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). L'affaire date du 15 mars 2000: ce jour-là, un biologiste installé aux Bahamas découvre qu'une quinzaine de cétacés commencent à s'échouer sur la plage. Sept d'entre eux _ des baleines à bec et un dauphin _ ne peuvent repartir au large et trépassent.
De tels événements ne sont pas rares, mais il est généralement difficile d'en connaître la raison parce que l'on manque de temps pour analyser les cadavres avant leur décomposition. Cette fois, Ken Balcomb, qui dirige l'Observatoire des mammifères marins des Bahamas, ne laisse pas passer l'occasion: il récupère la tête de deux des animaux, convainc un restaurateur de les garder un temps dans son congélateur, puis saute dans un avion avec son butin scientifique _ près de 300 kilos _ pour un laboratoire de Boston capable de dresser une imagerie informatique des crânes recueillis.
L'enjeu: démontrer que les structures auditives des mammifères ont été choquées, ce qui a altéré le système d'écholocation qui leur permet de se guider. Le résultat est concluant. Or l'échouage des animaux est advenu alors qu'un exercice de lutte anti-sous-marine se produisait dans la zone fréquentée par les mammifères. Une enquête officielle est menée, qui aboutit au rapport de décembre concluant que "l'usage des sonars à moyenne fréquence utilisés dans l'exercice est la source la plus plausible du traumatisme.".
Quatre bateaux spécialisés placés aux quatre coins du globe suffiraient à couvrir l'essentiel des océans. Problème : le système suppose la production d'un signal sous-marin surpuissant, qui pourrait menacer le sens acoustique vital des cétacés. Depuis que les écologistes du NRDC (National Resources Defence Council) ont, en 1995, découvert ce projet (appelé SURTASS LFA sonar), c'est la levée des boucliers chez les amis des baleines. De même, le projet ATOC mis sur pied pour étudier le réchauffement de la planète utilisait des ondes sonores de 80 000 décibels qui se rendaient jusqu'à 1 000 mètre sous la surface du sol.
 
Immunité à l'égard des Américains ...
En juillet 2002, sous la pression du gouvernement Bush, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), une agence fédérale américaine, a décidé d'exempter pendant cinq ans la marine US des règles internationales de protection des cétacés visant l’interdiction de certains types de sonars. Désormais, la marine américaine peut, en toute impunité, utiliser des sonars à basse fréquence pour la détection sous-marine, malgré les risques encourus par les dauphins, baleines et autres cétacés.
Ces sonars émettent des signaux puissants sur les fréquences que les dauphins et les baleines utilisent pour communiquer entre eux et se repérer lors de leurs déplacements. Ces ondes peuvent provoquer des hémorragies internes chez les baleines dans un périmètre de plusieurs dizaines de kilomètres, et même si leurs effets s’estompent au-delà, elles parcourent de très longues distances et sont capables de perturber les migrations de cétacés à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde.

Domaines de présence  Up Page
Echouage de cinquante baleines à Cap Cod (Massachusetts)
Les scientifiques restent divisés sur la raison de tels incidents qui ont eu lieu en juillet 2002. Certains évoquent des conditions climatiques ou géographiques particulières tandis que d'autres y voient la conséquence d'une chasse alimentaire dans des eaux peu profondes.
 
Enfin, certains ont évoqué les perturbations sonores produites par les systèmes de navigation et les sonars des gros navires. A Cape Cod toutefois, la configuration du littoral, une péninsule enroulée, peut se révéler un piège pour les mammifères marins. De plus, ses eaux pullulent de calamars, anguilles et de petits crustacées dont raffolent les baleines.
 
Echouage de quatorze baleines sur les plages des Îles Canaries
14 baleines trouvées mortes sur les plages des Canaries ont été victimes de la "maladie des caissons" peu après l’utilisation de sonars d’un exercice militaire dans la zone. L’accident est survenu en septembre 2002 et les animaux autopsiés présentaient tous des accidents de décompression.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Des données inquiétantes
En 1783, 18 cachalots se sont échoués sur la côte à l'embouchure de l'Elbe en Europe. Encore bien vivants ils se débattaient avec l'énergie du désespoir. Seulement deux d'entre eux n'ont pas été remis à l'eau, les habitants de l'endroit voulant se les partager. De 1074 à 1972, on a dénombré sur les plages de la Corse plus de 27 cétacés morts ou blessés. Seulement en 1970, 59 femelles et leurs jeunes ont trouvé la mort sur les côtes de la Nouvelle-Zélande. Puis en 1974, ce fut le tour de 72 autres et de leurs petits.
Certaines côtes australiennes et brésiliennes sont considérées comme de véritables cimetières pour les baleines. Les plages de Cape Cod aux États-Unis de la Tasmanie en Australie et de la Nouvelle-Zélande, sont des sites très connus pour les échouages collectifs. Et cela est inquiétant quand on sait qu'en 1991 plus de 170 baleines sont venues s'échouer sur les côtes de Sandy Cape en Tasmanie. On croit maintenant que le drame de Sandy Cape a pu être causé par un très fort orage magnétique qui avait frappé la région trois jours auparavant car le sonar des cétacés est très sensible aux fluctuations des ondes. Mais d'autres raisons pourraient être à l'origine de l'échouage des baleines.
 
Pollution sonore par le trafic maritime
A Cap-de-Bon-Désir (Canada), sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Tadoussac et Les Escoumins, se trouve une petite station d'enregistrement des vocalises des baleines. Leurs chants sont captés et enregistrés grâce à des microphones immergés dans le fleuve et les spectres sonores obtenus peuvent être étudiés par les biologistes. Habitat de nombreuses baleines, le fleuve est aussi une autoroute maritime pour les navires marchands, et ceux-ci produisent énormément de bruit lorsqu'ils traversent le secteur. Flore Samaran, étudiante à la maîtrise à l'Institut des Sciences de la Mer de l'Université du Québec à Rimouski, consacre son projet d'étude à cette situation. "Les rorquals communs, explique-t-elle, communiquent entre eux par vocalises. Ils émettent des infrasons, d'une fréquence moyenne d'environ 20 Hertz, inaudibles pour l'humain, qui peuvent se propager sur des kilomètres. Lorsqu'un microphone est placé à un mètre d'un rorqual, on enregistre une intensité de 185 décibels, le plus fort bruit connu dans la nature." Mais à distance de "discussion" entre baleines, le son s'amortit et est perçu aux environs de 120 dB. "Lors du passage d'un navire marchand, poursuit Mme Samaran, le bruit qu'il produit autour de lui dépasse les 120 dB, et en particulier autour de 20 Hertz, la fréquence de communication des baleines. Celles qui se trouvent dans les parages du navire à ce moment ne peuvent donc plus entendre les messages de leurs congénères."
 
Exercices militaires en eaux canadiennes
Le 29 mai 2003, alors qu’ils se dirigeaient vers le Centre d'expérimentation et d'essais maritimes des Forces canadiennes de Nanoose Bay, l’équipage du destroyer USS Shoup a fait des exercices de détection et d’évitement de sous-marins à l’aide d’un sonar utilisant des sons de moyenne fréquence (3 KHz), mais très puissant (plus de 200 dB) pendant 5 heures dans un secteur où se trouvaient plusieurs cétacés.
Les gens des compagnies d’observation et des chercheurs qui se trouvaient dans le même secteur (détroit de Haro et détroit de San Juan près de l’île de Vancouver) ont entendu ces puissants sons à l’aide d’hydrophones et même à la surface de l’eau, sans aucun équipement. Une vingtaine d’épaulards qui font partie d’une population résidante en voie de disparition, ainsi que des centaines de marsouins et un petit rorqual se trouvaient dans le secteur. Selon les observateurs, ces cétacés auraient fortement réagi à la source de bruit. Les épaulards se sont d’abord regroupés en nageant près de la côte, puis se sont séparés changeant de direction à plusieurs reprises et présentant des comportements de plongée inhabituels. Quant aux marsouins et au petit rorqual, ceux-ci auraient fui le secteur à vive allure.

Les références  Up Page
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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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Ce que vous avez toujours voulu savoir

Quelques jours après les premières émissions d’infrasons effectuées avec ces deux sonars (juillet 2002), et au moment du lancement d’un programme visant à équiper d’autres navires de guerre américains de sonars encore plus puissants et encore plus dangereux pour les cétacés, apparut à Eastfield, en Angleterre, un crop circle, que je nomme crop circle aux dauphins.
Le jour-même de l’apparition de ce crop circle d’un genre nouveau, Thomas, un jeune enfant Indigo bulgare bien connu pour ses dons extraordinaires, eut comme vision, l'image qui figure en haut de cette page ...